Biography

A la lumière d’un flash argentique emprunté à mon père, combiné à un appareil numérique je découvrais le pouvoir de faire naître un studio dans ma chambre, avec peu de moyens mais beaucoup d’inventivité. Ma relation avec la photographie a vraiment commencé à cet instant. Les retours de mes proches m’ont poussé à me former, notamment par le biais de mes études et à explorer cet art. Le cinéma est ma principale source d’inspiration, tant par l’esthétique que les techniques employées (cadrages, plans, lumière…) et les photographes tel Sean Kennedy Santos, qui les exploitent forcent mon admiration.

Mon appareil photo est vite devenu le prolongement de moi-même, un moyen de rentrer en contact avec les gens. Je n’ai jamais désiré être l’acteur principal mais le témoin, celui qui met en valeur, en mouvement les corps et les âmes.Je me saisis des détails comme d’un lien vers l’intimité, la beauté intérieure de mes modèles. J’emprunte au cinéma les cadrages, joue avec la lumière pour réinventer l’espace et créer de nouvelles ambiances.

La photographie est aussi une protection au même titre que les vêtements que je porte, avec, toujours, le souci d'incarner plus que celui de paraître.

J’ai l’envie de voyager à travers le monde chevillée au corps, avec le projet de travailler sur le vêtement. Quel est le rapport des populations, des individus à la mode et plus particulièrement au vêtement. Que représente-t-il autour du globe? 

J’aimerais que les personnes que je rencontrerai puissent se raconter et me livrer leurs impressions pour envisager un projet global mêlant texte et image.

Parce qu’en définitive, ce qui définit le mieux mon travail, c’est de révéler la beauté dans sa diversité et la beauté intérieure dans sa singularité.

Franck-Olivier IBINGA

 

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